Lorsque les politiciens sont motivés par le pouvoir et non par l'amour des êtres, ils finissent par détruire la nation et mettent en péril la survie même de l'espèce humaine.
Si ceux qui se dédient à l'action politique ressentaient de l'amour pour ceux qu'ils gouvernent, leurs actions seraient pleines de sens. Ils donneraient priorité à la santé, à l'alimentation, à la joie, plutôt qu'à des actions de pure satisfaction égoïste.
Si le politique pouvait s'identifier à la souffrance des pauvres, au désarroi des désemparés ; s'il ressentait du désespoir face à la situation de ses semblables, ses actions seraient des actes d'amour, des lois au service de la communauté. Le politique serait un promoteur de vie, un créateur de bien-être, un défenseur de l'espèce humaine.
Cependant, ce type de personnage n'a jamais existé, sinon de manière très isolée, et dans certaines cultures (civilisations dites primitives, amérindiens). Il est difficile de concilier pouvoir politique et amour du peuple. Cette intégration ne serait possible que chez des êtres dont la conscience aurait atteint le niveau où le sens de la vie se révèle.
L'exercice de la politique est une fonction d'amour et nul ne devrait l'exercer sans avoir développé sa capacité de communion avec tous les êtres humains et vivants.
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