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  • Photo du rédacteurBiodanza-Paula

Mourir avec par Raul Terrén

Le défi de cohabiter n’a pas été atteint, les enfants de Russie en témoignent par les pleurs de la planète.


Nous avons échoué dans la cohabitation, à accepter l’autre, à prendre soin de la biodiversité, à prendre soin de nous.


L’être humain est en extinction, une nouvelle espèce va surgir parmi les taches de sang, une espèce qui « n’a pas de nom ».


Ce sont des charognards qui se mangent entre eux, des cannibales luttant pour être les derniers à tuer, des malades en phase terminale de l’existence disposés à mourir avec, un néologisme qui n’aurait jamais dû être créé.


Mourir avec est ce que nous sommes également en train de faire, nous les derniers être humains. Peut-être comme les Neandertal au détriment des Cro-Magnon, nous sommes en voie d’extinction ou ce qui est pire, nous nous transmutons en membres d’une nouvelle espèce qui « n’a pas de nom », de sapiens – sapiens en demens – demens.


Certains tuent avec des armes, sûrement les plus sots, nous tuons d’autres par notre ignorance, en ne sachant pas mettre plus d’amour et de beauté dans ce monde.


Nous devons apprendre à vivre ou nous continuerons à mourir avec. Toute l’éducation devrait se concentrer à nous enseigner à vivre, à cohabiter, à vivre avec. Mais, qui nous l’enseigne ?

Il n’y a pas de professeur de vie ou peut-être que oui mais ils n’ont pas des doctorats universitaires mais se sont des femmes avec de grandes poitrines et des hommes avec le cœur dans la main, des êtres humains qui sourient et caressent. Où sont-ils ?


Nous créons l’Université de la Vie dans chaque ville, dans chaque maison ; soyons nous-mêmes professeurs et élèves et enseignons – apprenons à vivre.


Apprendre à vivre, apprendre à vivre…


Première leçon : un plus un n’égale pas deux, un plus un est rencontre, deux amours qui engendrent la vie, un plus un égale trois.

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