Les différents troubles et maladies psychosomatiques (asthme, arthrite, cancer, céphalée, hypertension artérielle, troubles auto-immuns et autres) s’installent devant la perte de la régulation neuroendocrinienne et neurovégétative, comme par la baisse de la défense immunitaire, favorisée par des troubles de l’identité et de sa structure.
Les facteurs qui diminuent l’identité et favorisent le déclenchement de la maladie psychosomatique sont les désordres émotionnels (niveaux de répression et de dépendance, hostilité et autodestruction, compétitivité et culpabilité, baisse de l’estime de soi et frustration sexuelle), les styles de vie toxiques et le stress chronique.
Les systèmes de croyances, de relation, émotionnels, neurologiques, endocriniens et immunologiques, fonctionnent en parfaite cohérence ; celle-ci est aussi écologique car le milieu ambiant influe également sur les réponses physiologiques.
Les êtres vivants comptent avec des systèmes de régulation des organes qui assurent le fonctionnement de l’organisme comme unité autorégulée. N’importe quelle maladie provient d’un trouble de la totalité de l’organisme et de l’être.
Le stress est une réaction d’adaptation non spécifique de l’organisme (syndrome général d’adaptation) face à des facteurs stressants externes ou internes ; ces surcharges nocives ont un caractère physique, chimique ou psychique.
Nos styles de vie et la manière d’affronter nos conflits génèrent souvent des façons de tomber malade et c’est pour cela que les maladies psychosomatiques sont aussi appelées « maladies de la civilisation » car le processus de civilisation est parallèle à celui de l’annihilation de la vie.
Le système immunologique protège l’organisme des substances étrangères à son identité générale, fonctionne en coordination avec le système nerveux et sa réponse peut être altérée par les stimuli émotionnels. Dans le cancer, par exemple, les états dépressifs, les pertes affectives et les altérations de l’identité influent sur l’activité immunologique.
Notre organisme a besoin de façon continue du développement de son potentiel génétique, lequel est souvent inhibé, bloqué ou réprimé. La sagesse cellulaire vitale nous offre toutes les possibilités et aussi nous donne des limites. Cette intelligence cellulaire émerge de façon naturelle si le groupe dans lequel elle se développe est permissif et protecteur.
La Biodanza propose de fortifier l’identité par l’exercice du potentiel humain, l’intégration des systèmes organiques (système nerveux, endocrinien et immunologique), l’harmonisation de l’affectivité, l’action de l’expansion de conscience et la promotion des changements dans le style de vie par des vivencias intégrantes. Grâce à tout cela elle a des effets curatifs et de réhabilitation sur différents modèles cliniques.
Le mouvement vivenciel régule la production d’hormones, de médiateurs et de neurotransmetteurs, générant une nouvelle activité organique autorégulée. L’organisme se réorganise par la stimulation du système adaptatif limbique-hypothalamique au travers de nouvelles vivencias intégrantes.
Les réponses affectives – tendres et adaptatives – ont des effets anxiolytiques, réduisent l’anxiété et le stress émotionnel et existentiel, promeuvent l’action psycho-neuro-immunologique et créent également de nouvelles motivations à vivre.
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