Connaître la réalité est un défi et un désir profond de l’être humain.
Dans l’histoire de l’humanité, les premiers êtres humains, quand ils regardaient le soleil, la lune et les animaux, cherchaient des réponses existentielles.
Cependant, plus on se connaît soi-même, plus les questions surgissent et dans différents domaines de connaissance.
Beaucoup de connaissances ont été construites, mais nous continuons à marcher vers l’horizon et non vers la fin.
Nous sommes devant une complexité qui demande de nouvelles façons de comprendre, de nouveaux paramètres de pensée (Edgar Morin), et de créer des conditions pour une Science du Complexe.
Cela demande un changement profond dans la façon de penser, une Révolution des structures de pensée et des valeurs. Nous avons besoin d’une pensée qui découvre l’observateur comme faisant partie de la réalité étudiée.
Cela suppose que le sujet et l’objet de connaissance soient intégrés dans un seul processus, processus qui est surtout en consonance avec la beauté et le mystère de la vie.
Nous ne pouvons plus avancer en partant de l’interdisciplinaire mais en partant du TRANSDISCIPLINAIRE ou de l’INTÉGRATIF, où la science interagit en créant un réseau de connaissances qui nous renvoie LE MYSTÈRE ET LA SACRALITÉ DE LA VIE.
Trois principes de la Complexité
La complexité n’est pas un thème simplement abstrait ou appartenant au développement de la pensée scientifique.
Nous avons besoin de voir que la complexité est là où elle semble absente, comme par exemple dans la vie quotidienne.
Il y a donc trois principes qui peuvent nous aider à penser complexité à partir du concret.
Le principe dialogique
Nous permet de maintenir la dualité au sein de l’unité : ordre et désordre comme partie d’une même réalité.
Le principe de récursion organisationnelle
L’exemple clair est celui du tourbillon : chaque moment du tourbillon est le produit et le producteur.
Cette idée de récursion est ce qui rompt avec l’idée du linéaire.
Le principe hologrammatique
La partie est dans le tout mais le tout est aussi dans la partie.
Rolando Toro, à partir de cette nouvelle façon scientifique de penser, a conçu la Biodanza. La Biodanza génère une culture biocentrique, avec un nouveau cadre éthique et un élargissement de la conscience, resignifiant les valeurs à partir de la biologie de l’amour.
Ainsi, elle permet de générer de nouveaux liens, des relations et des rencontres plus humaines et humanisantes qui nous connectent à la sacralité de la vie comme principe organisateur de l’existence personnelle, collective et culturelle.
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