Ce qui manque dans notre monde c’est la tendresse. Nous devons reconnaître que nous vivons dans une civilisation malade. Même si certains d’entre nous vivent paisiblement et heureux, le panorama écologique, historique et social est catastrophique.
Cela fait déjà 50 ans que Karl Jaspers a parlé des maladies de l’existence. C’est notre existence qui est malade, pas le corps ni les organes.
En quoi consistent ces maladies de l’existence : état de dépression, peu de motivation pour vivre, stress, se sentir gêné spirituellement et corporellement par les obligations. Et surtout : la solitude, la difficulté à créer des liens. C’est difficile de trouver l’amour dans notre société, ceux qui le rencontrent entrent souvent ensuite dans un état de relative indifférence, sans la vibration de la vie, sans l’enchantement. Nous avons l’obligation d’être heureux, parce que la vie est merveilleuse, nous devons apprendre à surmonter les obstacles, avec solidarité, avec amitié, avec un lien plus profond que la frivolité de la conversation. Beaucoup de personnes se demandent ce qu’elles font dans ce monde, elles se sentent seules. Qu’est ce que j’ai pour ne pas être aimé ? Toutes ces questions ont une seule réponse ; parce que nous ne savons pas vivre, nous ne savons pas nous connecter avec ce qui est vivant.
Un autre auteur extraordinaire est Arthur Jorès qui a parlé des maladies de la civilisation et a fait une liste des maladies. Il a découvert 2000 maladies qui avait un diagnostic clair. De ces 2000 maladies, 1500 étaient dues à notre style de vie. Ceci est un scandale. Avoir 1500 maladies parce que nous ne savons pas vivre.
Le siècle dernier fut horrible. Vous avez peu soufferts ici en France mais d’autres peuples furent harassés. Staline pour offrir le paradis social a tué 20 millions de personnes. Mao Tsé-Toung voulait changer le contexte culturel et traditionnel en Chine et a causé 300 millions de morts. Adolf Hitler a causé 20 millions de morts y compris l’holocauste qui fut un assassinat planifié, prémédité, sans miséricorde d’un peuple entier. Les États-Unis ont lancé deux bombes atomiques sur deux villes en tuant tous leurs habitants.
La guerre, les usurpations de pouvoirs par des dictateurs assassins il y a en a eu plein d’autres que je ne nommerai pas ici.
Nous devons assumer que notre civilisation est gravement malade. Quand nous entendons à la télévision qu’un serial killer a tué 5 femmes pour qu’elles ne le reconnaissent pas, nous sommes horrifiés. Mais quand des bombes sont lancées et tuent des milliers de personnes, des familles, des enfants, nous considérons cela seulement comme un fait historique. Aucune guerre ne justifie la mort d’une seule personne, parce que les personnes sont sacrées. Leurs illusions, leurs espérances, leurs efforts, leur travail, leurs enfants, leurs amours sont l’essence de l’humanité. Ainsi la question philosophique posée aujourd’hui est : qu’est-ce que être humain ? La tradition philosophique était préoccupée par l’individu, le connais-toi toi-même de Socrate, le qu’est-ce que l’être de Martin Heidegger ; les questions étaient centrées sur un individu. Mais la question : qu’est-ce que être humain ? A quel point sommes-nous humains ? est la question philosophique actuelle. La question a été posée par Nadine Gordimer, prix Nobel de littérature : jusqu’à quel point sommes-nous humains ?
Ainsi à partir de cette question, j’ai essayé de construire une échelle de liens en m’inspirant des théories de grands penseurs. Chaque personne a un niveau de lien lié à son échelle humaine, laquelle va de celles qui ne peuvent établir aucun lien ou des liens violents, qui n’ont aucune humanité, jusqu’à celles qui ont un amour infini, qui peuvent établir des liens profonds, de cœur à cœur.
Ceux qui sont dans l’échelon le plus bas sont les racistes, ceux qui ont peur de la différence, ceux qui sont capables de tuer une personne parce qu’elle est noire, jaune ou homosexuelle. Les racistes sont plus malades que les cancéreux ou les schizophrènes.
Il y a aussi les psychopathes, les personnes cruelles.
Ces personnes ont un défaut intrinsèque dans leur code génétique et l’environnement a contribué à faire exprimer ces potentiels. Il y a des personnes qui ont cette condition inférieure de lien mais ne l’expriment jamais dans leur vie.
Les psychopathes sont les assassins, les serial killer, ceux qui violent les femmes et tuent les enfants. Ce sont aussi les grands chefs d’état, qui font la guerre pour assouvir leur besoin économique ou politique. La nosologie clinique, la classification des maladies, doit changer radicalement. On croit que les personnes qui ont un cancer ou sont schizophrènes sont gravement malades, mais infiniment plus gravement malades sont les psychopathes et les chefs d’état.
Un cas clinique est celui de George Bush qui le premier a inventé qu’il y avait en Irak des armes de destruction massive. Ce fut un prétexte basé sur un mensonge, pour s’approprier les richesses de l’Irak (pétrole). Une commission internationale a démontré qu’il n’y avait pas d’armes de destruction massive en Irak. Il a donc inventé la lutte contre le terrorisme, la destruction des deux tours aux Etats-Unis, par les avions, fut un prétexte et on a même suspecté qu’il avait lui-même construit ce prétexte. Bush a donc décidé d’attaquer l’Irak pour combattre le terrorisme. Mais il y a du terrorisme dans beaucoup d’autres endroits. Le terrorisme en Irak était un terrorisme d’état comme dans n’importe quelle autre dictature. Il a déclaré la guerre contre l’opinion des Nations Unies, un organisme mondial. Il a envoyé des adolescents américains mourir et assassiner. La quantité de familles détruites, de mamans inconsolables qui ont perdu leurs enfants est infinie. Il a causé la destruction de Bagdad ou d’autres cités merveilleuses, ainsi que la destruction de familles entières à cause de cette mission économique et politique. Ceci n’est qu’un exemple, il pourrait y en avoir des dizaines mais c’est le plus récent. Bush est dans le premier échelon de lien, comme un vers de terre misérable. Je n’ai aucun respect pour ce criminel.
Dans un échelon plus élevé mais encore très bas, il y a les individualistes.
Ceux qui pensent qu’ils sont autonomes et ne se lient pas avec les autres. Les autres n’existent pas, la seule chose qui importe est leur motivation et leurs intérêts et le monde tourne autour d’eux. Ils sont aussi gravement malades et misérables car ils ignorent qu’il y a un réseau invisible d’énergie qui est scientifiquement prouvé. Notre structure interne fait que nous ne pouvons pas être seuls. La seule présence d’une autre personne change notre tonus musculaire. Le regard change le niveau des neurotransmetteurs. Les individualistes ne sont pas seulement malades mais ignorants.
C’est le cas de Fritz Perls, le grand directeur de l’institut Esalen, le plus fameux institut de thérapies qui a été créé il y a 50 ans. J’ai travaillé dans cet institut il y a de nombreuses années et je connaissais à fond leur philosophie. Fritz Perls, créateur de la Gestalt a construit sa thérapie sur : je suis moi et tu es toi, garde la distance, tes problèmes sont tes problèmes et ne m’intéressent pas ; mes problèmes sont mes problèmes ; je ne suis pas là pour satisfaire tes attentes. Si nous nous rencontrons, c’est bien et si nous ne nous rencontrons pas il ne se passe rien. Il représentait la pensée d’un grand nombre d’individualistes américains qui ont déclaré cent guerres au vingtième siècle. Je ne mets pas en doute qu’aux Etats-Unis il y a de très belles personnes, de très belles familles, des poètes très importants mais l’idéologie individualiste est encore très forte.
Heureusement cette proposition de Perls a été dépassée par les nouvelles propositions de la Gestalt.
Notre proposition est : je suis moi et tu fais partie de moi. Je suis ici pour satisfaire tes attentes, pour t’aider dans tes besoins. Si nous nous rencontrons c’est merveilleux, si nous ne nous rencontrons pas c’est une tragédie.
L’individualisme amène à la destruction systématique et stupide de la nature. Nous détruisons notre planète. Nous connaissons tous les problèmes écologiques mais beaucoup n’aiment pas la planète et ne voient pas en elle une terre sacrée.
Légèrement au-dessus il y a les machistes, qui maltraitent les femmes, les disqualifient et croient que l’homme est supérieur à la femme. Se sont des ignorants terribles. Leur pathologie intérieure les amène à disqualifier un être humain. Leur autoritarisme les mène parfois à l’assassinat.
Ensuite vient un grand philosophe, Martin Buber qui dit, ce n’est pas le je qui est important mais le nous. A cet échelon il y a aussi Pichon-Rivière un argentin. Cette vision fut une révolution qui n’a rien à voir avec la conception communiste. C’était une relation intérieure et non en lien avec le travail ou la justice sociale.
Ensuite il y a eu Piaget qui a dit : l’identité est ce que chacun est, elle ne fonctionne qu’en relation avec l’autre. Elle s’active et se met en marche face à l’autre. Elle se met à l’épreuve et s’enrichit face à l’autre.
Je ne prends sens que dans l’échange avec toi. L’autre ne peut m’échapper, il influe sur mon identité.
Ensuite il y a Lerch, avec le concept d’empathie. Le concept d’empathie est bien supérieur, ce n’est pas une relation d’identité à identité. Avec Piaget les cerveaux se fécondent réciproquement.
L’empathie c’est se mettre à la place de l’autre. Comprendre l’autre, ses sentiments, ses problèmes, et partager ses préoccupations, ses douleurs, ses souffrances et ses joies.
Ensuite il y a l’amitié. L’amitié est une chose merveilleuse, c’est un haut niveau de lien. Parce que l’amitié est fidèle, pleine d’amour pour l’autre, désintéressée. Les antipsychiatres disent que les malades sont ceux qui n’ont pas d’amis. Une personne qui n’a pas d’amis a un défaut. Il faut prendre soin des amis, les célébrer, les aider.
Finalement, nous arrivons à l’amour. L’amour qui peut être indifférencié, l’amour pour l’humanité, et l’amour différencié, l’amour pour une personne ou pour un groupe particulier comme les enfants, la famille, les parents. L’amour, selon Emmanuel Levinas, peut atteindre un niveau cosmique. Il appelle cela l’amour épiphanique, où notre âme, notre cœur entre en communion avec le cœur de l’autre. Nous nous sentons unis par l’âme, cœur à cœur et pour toujours. Les personnes mortelles communes aiment aussi mais n’arrivent jamais à atteindre ce niveau.
A partir de Martin Buber, les personnes ont des caractéristiques humaines essentielles. En dessous, elles sont dégénérées.
La Biodanza tente de faire monter les individus dans l’échelle du lien.
Tout le monde appartient au genre humain quel que soit son niveau de lien. La possibilité d’évolution existe grâce à l’épigénétique. L’épigénétique est la révolution en génétique. Avant on pensait que notre hérédité est ce que nous recevons et que cette hérédité est fatale. Avec l’épigénétique on a découvert qu’il y a des facteurs dans le code génétique, il y a des extensions dans les triplets des acides aminés qui peuvent permettre ou pas l’expression de certains de nos potentiels. Nous sommes tous des assassins en puissance mais l’environnement a laissé sous silence l’expression de ce potentiel. Nous avons beaucoup de gènes qui ne sont pas bons. Selon certains auteurs nous avons tous 25 gènes qui ont à voir avec le cancer, nous sommes tous des cancéreux en puissance. Mais l’environnement complète chimiquement une chaîne chimique du code génétique et empêche ces cellules cancéreuses de se manifester et de croître de façon incontrôlée. C’est l’épigénétique, par l’environnement enrichi, qui empêche l’expression ou permet l’expression de certains aspects du code génétique. Ce qui est intéressant, c’est que cet environnement peut s’hériter. Les caresses s’héritent. Parfois l’environnement ne bloque pas les gènes malins, alors la pathologie apparaît.
Je pense qu’il n’y a pas de remèdes pour les psychopathes. Ils ont du plaisir avec la souffrance de l’autre. La mentalité du psychopathe est si cynique qu’on ne peut le raisonner ou l’émouvoir. Jusqu’à présent personne n’a pu soigner un psychopathe. Je pense qu’il faut les mettre sur une île pour qu’ils travaillent et s’entendent entre eux.
Face à ce constat un peu triste, le mouvement de la Biodanza et d’autres mouvements de rédemption humaine apparaissent de façon triomphante.
Si la Biodanza pouvait se répandre sur toute la planète, cela amènerait à un « switch » mental, nous apprendrions à nous relier avec tendresse et solidarité. C’est pourquoi les biodanseurs sont l’espoir de l’humanité. Ils sont les semences d’un monde nouveau, d’un monde où les personnes se respectent et n’entrent pas en compétition et peuvent s’aimer. Un monde où tout le monde a accès à l’amour : les enfants, les jeunes, les adultes, les vieux. Beaucoup de personnes, après 60 ans, trouvent qu’elles n’ont déjà plus accès à l’amour, c’est faux. Les femmes et les hommes doivent savoir que l’amour n’a pas d’âge. Il faut commencer à aimer. L’idée la plus courante est qu’il faut d’abord nous aimer nous-mêmes avant d’aimer les autres, c’est faux. C’est une théorie qui vient de l’orient. Il faut commencer à aimer sans attentes, aimer, aimer, aimer et ensuite l’amour arrive. Comme l’a dit Rumi, un grand mystique du soufisme : l’eau cherche l’assoiffé. La plupart pense que c’est l’assoiffé qui cherche l’eau. Ceux qui ont besoin d’amour doivent rechercher l’amour et l’amour vient comme l’eau vient à l’assoiffé. Mais il faut commencer par aimer.
Dernièrement en Biodanza, nous avons découvert une nouvelle strate de l’inconscient. Vous savez tous que Freud a découvert l’inconscient personnel auquel nous pouvons accéder par les rêves. Jung a découvert l’inconscient collectif que nous pouvons connaître par les archétypes que nous incarnons. L’inconscient est une force qui n’est pas mise en lumière par la connaissance mais conditionne notre comportement.
Ensuite j’ai proposé l’inconscient vital qui est le psychisme des organes. Dans le corps il y a une intelligence. Tout est connecté et communique. Les cellules reconnaissent les ennemis, elles savent communiquer à longue distance. Il y a attraction et répulsion dans les tissus. Il y a un psychisme dans le corps. Cet inconscient vital, on le reconnaît en Biodanza par le niveau des fonctions endothymiques, par l’état d’âme.
Il y a un inconscient plus profond, un inconscient primordial qui nous rend humain, un inconscient de la grandeur humaine : l’inconscient numineux. C’est l’inconscient le plus réprimé, beaucoup pensent que c’est le sexe le plus réprimé, mais le plus réprimé est l’inconscient numineux de la grandeur humaine.
Il est réprimé par la culture et ses dissociations fatales :
- la dissociation entre le corps et l’âme, entre le corps et le spirituel, hors le spirituel n’existe qu’à travers le corps.
- la dissociation entre le quotidien et l’éternel. Tout geste quotidien, manger, se laver, travailler, sont des gestes éternels car ils n’existent que dans l’instant. Chaque geste est fait ici et maintenant et pour toujours.
- la dissociation entre le sacré et le profane. Tout acte est sacré, pas seulement celui qui se fait dans une église ou un lieu de culte. La Vierge Marie est sacrée bien-sûr, mais toute femme qui met au monde un enfant, le berce, l’allaite est sacrée. Les enfants qui cherchent désespérément à manger dans les poubelles sont sacrés. La vie est sacrée et par là toutes ses créatures.
- la dissociation entre l’intelligence et l’émotion. Une intelligence conceptuelle sans émotion ou affectivité est débile. Elle ne nous connecte pas avec le monde réel, celui des êtres humains. Le fait de s’émouvoir, d’entrer en lien et en empathie est l’intelligence du cœur.
- la dissociation entre le féminin et le masculin. Le machisme prétend que l’homme est supérieur à la femme. Hors la femme est détentrice de la sensibilité, de la sagesse, de la beauté. Elle est souvent plus capable que l’homme dans beaucoup de domaines. Chaque être humain possède en lui du féminin et du masculin, seule la proportion change en fonction des genres.
Toutes ces dissociations nous rendent chaque fois plus petits et insignifiants. Nous pouvons tuer par milliers car nous ne sommes rien. Il s’agit donc de libérer l’inconscient numineux, de le faire apparaître car il permet de rassembler, d’intégrer, de dépasser ces dissociations.
L’inconscient numineux se compose de quatre paramètres.

Le premier paramètre est la nécessité d’aimer, intrinsèque à l’organisme, la nécessité de communion. L’amour implique communion, empathie, tendresse et miséricorde.
Le deuxième paramètre de cet inconscient est l’illumination. Jung a proposé l’illumination en disant que notre âme a une partie d’ombre et une partie de lumière. Nous devons évoluer et convertir les ombres en lumière. Nous pouvons évoquer notre lumière, mais notre lumière n’est pas là pour que nous soyons un roi soleil qui irradie la lumière, notre lumière est là pour illuminer l’autre, pour voir son âme. L’illumination est un processus vers l’autre.
La troisième caractéristique est le courage, le courage pour savoir ce que nous voulons, sans peur, pour défier notre peur de vivre et d’aimer.
Avoir le courage de marcher dans la vie et défendre ce que nous désirons le plus dans notre existence. C’est difficile, compliqué de défendre ce que nous sommes en essence.
Avoir le courage de sortir du chaos quand nous souffrons ou nous sentons abandonné. Ilya Prigogine, prix Nobel de physique, a démontré que dans tout chaos il y avait un attracteur d’ordre. C’est cet attracteur d’ordre dont nous avons besoin pour sortir du chaos et renaître.
La quatrième caractéristique est l’intase, qui veut dire la splendeur même d’être un être humain, de faire partie de l’univers, du cosmos. Ce n’est plus l’homme face au monde mais l’homme comme un organe du monde. Nous ne sommes pas là pour détruire la nature mais sentir un lien profond avec elle, apprendre d’elle. Si mon arbre n’a pas de racines, je suis superficiel, je n’ai pas de fondements. L’arbre donne des fruits et je dois donner des fruits. Si ma mer n’a pas la capacité à faire la tempête, je n’ai pas de profondeur. Si mes montagnes n’ont pas de stabilité et de puissance, je suis vulnérable, je suis fragile.
La nature est notre maître.
Nous prenons la force de la nature pour être nous-mêmes la grandeur de l’homme.
La Biodanza, en tant que système d’accélération du processus d’intégration, propose des exercices et des musiques pour se connecter à ces quatre catégories : amour, illumination, courage et intase ; pour faire sortir cet homme éternel qui est en nous.
Notre proposition est de faire danser tout le monde, en partant des enfants dans les écoles. La Biodanza doit être une discipline de l’éducation, c’est ce que j’ai appelé Éducation biocentrique.
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